_ par louis cordaire _
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[_LES PALAIS HéPATIQUES : I I I_]
il fallait qu'un jour je te confesse
le penchant terrible et invaincu
que j'ai pour ce doux ... relief, et ce
blanc rosé, jolis ... comme un écu !
mon faible pour lui, je le professe
partout où je vais, depuis xiang-qu
jusqu'à caracas, glasgow, et fès
dès que je le vis, je ne vécus
plus que pour lui seul ! ... mais ... je m'affaisse
en voyant ta moue pas convaincue ...
ah ! si tu savais quel effet ce
petit bout me fait ! j'ai revécu
en pensée les jours où ma fée se
donnait toute à moi ! mais, mes accus
sont tout déchargés ... comment se fait-ce ?
c'est que, j'ai saisi ! jamais vaincue
tu ne t'avoueras ! quel maléfice
qu'à tous mes assauts ait survécu
celui pour qui je tire un tel feu d'artifice ! ...

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